
Mon rêve a duré déjà soixante-dix ans.
En fin de compte, quand on se souvient,
on ne peut que se retrouver avec soi-même.
C'est ce qui est en train de nous arriver,
à ceci près que nous sommes deux.
« L'autre » de Jorge Luis Borges,
Dans « Le livre de sable », Gallimard, 1978


Entrant dans la salle obscure, on glisse dans le sommeil profond des dormeuses,
leur visage ovale éclairé comme la lune se regardent face à face sans ouvrir les yeux.
Deux dormeuses et moi, le spectateur, partagent le moment de la rêverie;
la mienne, les siennes ou les nôtres.
Mes pas légers soufflent autours des visages des dormeuses,
de délicates vagues passent sur leur visage.
La respiration basse de la nuit s'entend, chatouille les oreilles.
leur visage ovale éclairé comme la lune se regardent face à face sans ouvrir les yeux.
Deux dormeuses et moi, le spectateur, partagent le moment de la rêverie;
la mienne, les siennes ou les nôtres.
Mes pas légers soufflent autours des visages des dormeuses,
de délicates vagues passent sur leur visage.
La respiration basse de la nuit s'entend, chatouille les oreilles.
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